Il n’existe aucune recette magique pour détecter le plagiat effectué à l’aide de l’intelligence artificielle générative. Les détecteurs de textes générés par l’IA sont à éviter, car ils produisent régulièrement des faux positifs ou des faux négatifs. La meilleure façon est donc d’analyser le texte de l’élève pour détecter toute forme d’anomalie dans la structure des phrases (enchaînements douteux, changement soudain de la qualité de la langue, etc.).
Une stratégie appropriée pourrait être de demander aux élèves, en début d’année scolaire, de rédiger un texte d’environ une page sur un sujet particulier. Ce texte sera rédigé en classe sous la supervision de l’enseignant.e et lui permettra d’avoir une idée générale du style d’écriture de chaque élève. L’enseignant.e récupérera ensuite les travaux des élèves pour pouvoir s’y référer en cas de doute concernant le plagiat.
Anecdote :
OpenAI, la firme derrière le robot conversationnel ChatGPT, avait développé son propre outil pour distinguer les textes rédigés par les humains des textes générés par l’intelligence artificielle. Après avoir été mis en service pendant quelques mois, le robot a été désactivé puisqu’on a estimé qu’il n’était pas assez fiable.
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