Afin de minimiser les risques de plagiat en lien avec l’intelligence artificielle générative, la rédaction de textes doit se faire en classe plutôt qu’à la maison, et ce, sous la supervision de l’enseignant.e. Si la rédaction se fait sur un support numérique, il est important de se promener régulièrement dans la classe, et lorsque possible, d’orienter les appareils des élèves dans une même direction afin d’avoir une vue d’ensemble de la classe.
On peut également demander aux élèves de rédiger leurs travaux de façon manuscrite en classe, en interdisant l’accès aux appareils numériques. Cependant, cette façon de faire comporte son lot de défis, tels que la récupération des copies, la correction en format papier, etc.
Quant aux questions d’examen, elles peuvent être remplacées par des questions nécessitant une réflexion plus approfondie de la part des élèves. Évidemment, il est important d’insister sur l’illégalité, l’immoralité et les conséquences du plagiat lors des discussions en classe.
Le Carrefour d’innovation et de pédagogie universitaire de l’UQAM propose des stratégies variées pour minimiser les risques de plagiat lors de l’utilisation d’un robot conversationnel dans les évaluations. Vous pouvez consulter ces stratégies sur l’infographie ci-contre.