L’éducation vue comme une phase de la vie doit être repensée

La réalité change trop vite. Et elle changera plus vite demain. Après demain ? On n’arrive pas à l’imaginer.

Avec l’inévitable développement technologique, l’augmentation du nombre de gens connectés sur la planète et la démocratisation des moyens de recherche, de production et de partage, avec les migrations causées par les inégalités transnationales et les catastrophes climatiques, notre réalité sera en constante évolution. Plus rapidement que jamais auparavant. La probabilité qu’une jeune femme au Rwanda découvre une nouvelle technologie qui va affecter nos vies augmente tous les jours.

Malgré cette accélération, on pense que les métiers de demain seront les mêmes qu’aujourd’hui ? On pense qu’on peut aller à l’école et arrêter à 25 ans ?

Apprendre devra être un mode de vie. L’éducation, comme la santé, ne sera jamais réglée.

Devant cette réalité, nous devons repenser l’école. Revoyons le rythme de l’enseignement en vue non pas « d’un coup à donner », mais d’une pratique à développer. Apprenons l’importance de la curiosité comme mode de vie.

La pédagogie devra se démocratiser, car si chacun sera élève toute sa vie, chacun devra devenir prof aussi.