Des étudiant(e)s du Collégial angoissent sur leur avenir. Ils n’ont pas tout à fait tort. On ne sait pas de quoi il sera fait, quels seront nos besoins, quels seront les métiers.
On leur demande de choisir 5 à 10 ans à l’avance une carrière qui n’existe pas encore, ou, assurément, sera tellement transformée que le profil de ceux qui vont l’exercer sera complètement renégocié.
« Monsieur, vous croyez qu’il y aura de l’avenir dans ce métier-là ?
– Vous savez, avec l’intelligence artificielle, je n’en suis pas certain.
– Et dans celui-ci ?
– Là, les études pensent que 80 % des travailleurs seront affectés par l’automatisation.
– Mais alors, je vais étudier en quoi, moi ? »
J’ai un secret pour vous : allez apprendre quelque chose que vous aimez. Des postes pour ceux qui savent et aiment apprendre, il y en aura encore pendant un bout.
Se donner le droit de s’amuser à apprendre est peut-être un des remèdes de l’angoisse étudiante.